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Contexte et problématique

Les maladies à transmission vectorielle (MTVs), telles que le paludisme, la dengue, la fièvre jaune, le virus Zika, la fièvre de la vallée du Rift et la trypanosomiase, constituent un problème majeur de santé publique. Elles ont un impact considérable sur la productivité agricole, désorganisent les écosystèmes et affectent profondément le statut socioéconomique des pays touchés. En 2016, les efforts de lutte contre le paludisme à eux seuls ont coûté 2,7 milliards de dollars US, et l'impact économique des flambées de fièvre de la vallée du Rift a coûté 470 millions de dollars US supplémentaires. Les MTVs représentent plus de 17% de toutes les maladies infectieuses humaines, causant plus de 1 million de décès par an. La distribution des MTVs est déterminée par une dynamique complexe de facteurs biologiques, environnementaux et sociaux. Au Burkina Faso, malgré les efforts considérables consacrés à la lutte contre ces maladies infectieuses, les statistiques du paludisme sont à la hausse et pire, le pays a été durement touché par des épidémies de dengue ces deux dernières années.

  L'augmentation du trafic intercontinental, la croissance démographique, l'urbanisation et la déforestation au cours des 30 dernières années ont provoqué une réapparition de ces MTVs affectant les animaux et les humains et leur propagation en dehors de leur aire géographique traditionnelle, comme le cas de l'épidémie du virus Zika. La lutte antivectorielle par le biais des moustiquaires imprégnées d’insecticide longue durée d’action (MILDAs) et la pulvérisation intradomiciliaire (PID) jouent un rôle très important dans le contrôle de ces maladies. Ces mesures de protection ont permis de réduire de façon drastique les mortalités et morbidités dues au paludisme ces 15 dernières années. Cependant, le développement et la progression rapide de la résistance des moustiques vecteurs aux insecticides constitue une sérieuse menace à l’efficacité de ces outils conventionnels. Les vecteurs du paludisme plus précisément, ont développé de la résistance à toutes les classes d’insecticides arborant quelques fois de multiples mécanismes de résistance et le dernier rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) indique hélas que non seulement la mortalité due au paludisme stagne, mais pire les cas de paludisme sont en augmentation dans plusieurs pays dont le Burkina Faso. La communauté scientifique internationale est unanime à reconnaitre que sans l’apport d’outils additionnels, l’élimination de ces maladies et en l’occurrence du paludisme sera hors de portée peu importe les ressources financières que nous allons y injectées. Outre le problème de la résistance aux insecticides, les pays africains manquent cruellement d’entomologistes médicaux pouvant assister le ministère de la santé dans ses prises de décision et aussi qui soient capables de concevoir des stratégies de lutte anti vectorielle adaptées aux contextes épidémiologiques spécifiques des pays. Une évaluation de la capacité des pays africains en matière de lutte anti vectorielle commanditée par le Pan African Mosquito Control Association (PAMCA) indique clairement que l’Afrique a un besoin crucial de formation en matière de renforcement des capacités pour lui permettre d’absorber efficacement les outils innovants de lutte anti vectorielle en développement dans divers laboratoires. Des progrès durables dans la résolution des crises sanitaires affectant l’Afrique ne peuvent être obtenus, si les Africains eux-mêmes sont incapables d’apporter une contribution solide à la résolution des dites crises.

Objectifs du projet

Ce projet d’impact vise à créer un centre d'excellence en biotechnologie ciblant les maladies à transmission vectorielle (paludisme, dengue et la trypanosomiase). Plus précisément, la technologie de l’impulsion génétique ou « Gene Drive » et l’utilisation des endosymbiontes héréditaires tels que les bactéries symbiotiques Wolbachia seront développées. Cependant, à ce jour, les pays africains sont des producteurs marginaux de nouvelles technologies et l'Afrique reste le continent avec le plus bas niveau de déploiement technologique. Pour une exploitation optimale des avancées scientifiques et technologiques, les pays africains doivent créer un espace qui favorise l’émergence des talents individuels et collectifs et renforcer la capacité institutionnelle de leurs structures de recherche. Ce centre va fournir un vivier important de spécialistes des vecteurs de maladies à travers une formation diplômante de qualité appuyée sur un programme de recherche performante. Le centre va regrouper un pool de plus de 17 institutions techniques leader chacune dans son domaine au niveau national, régional et international pour l’atteinte des objectifs de formation et de recherche. Un partenariat stratégique avec la chambre de commerce représentant le monde de l’industrie, des ministères sectoriels de la santé, de l’éducation et de la recherche et des collectivités locales sera établi dans le but de favoriser l’absorption des diplômés du centre mais aussi d’inciter la création d’entreprises exploitant les résultats de la recherche du centre. A cet effet, l’esprit d’entreprenariat et de promotion de la propriété intellectuelle ainsi que la prise de risques seront inculqués aux apprenants afin d’exploiter au maximum les opportunités d’innovations qui sortiront de ce centre.

Plus spécifiquement le CEA/ITECH- MTV va :

  • fournir un vivier important de capital humain (plus de 150 Masters, plus de 50 PhDs et des centaines de formations de courte durée à l’endroit des professionnels de la santé et de la recherche en sciences de la santé) à travers une formation de haute qualité grâce à l’accès à une plateforme de recherche et d’enseignement de standard international ;
  • valoriser les résultats de la recherche et de l’enseignement par une absorption des diplômés dans les structures d’accueil concernées par cette technologie, la publication scientifique des résultats, la mise en application des recommandations des résultats de la recherche au service des ministères sectoriels concernés et leurs démembrements tels que le programme national de lutte contre le paludisme, la direction de la maladie, les communes et services d’hygiène et ;
  • favoriser la création d’entreprises par les apprenants grâce à une implication réelle de l’agence nationale pour la valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) et de la chambre de commerce et d’industrie représentant le monde des affaires dans le formatage des curricula, le suivi des résultats et la mise en place de fonds spéciaux de démarrage pour les idées innovantes.

 

Les programmes académiques du Centre d’Excellence

Titre du Programme

Niveau

( Master ou PhD)

Durée de la formation Statut
1.       Entomologie Médicale et Vétérinaire  PhD 3-4 ans Existant
2.       Gestion Intégrée des ressources Naturelles ; option : Sociologie et Economie rurales ; spécialité :  Ecosystèmes – Santé – Sociétés PhD 3-4 ans Existant
3.       Biologie Appliquée et Modélisation des Systèmes Biologiques ; spécialité : Biologie Moléculaire & Génie Génétique PhD 3-4 ans Existant
4. Biosécurité et Biosûrété PhD 3-4 ans Existant
5. Management de la Qualité et Normalisation PhD 3-4 ans Existant
6.       Biosécurité et Biosûrété Master 2 ans Existant
7.       Parasitologie – Mycologie – Entomologie Médicale & Vétérinaire ; spécialité :  Entomologie Médicale & Vétérinaire Master 2 ans Existant
8.       Gestion Intégrée des ressources Naturelles ; option : Sociologie et Economie rurales ; spécialité :  Ecosystèmes – Santé – Sociétés Master 2 ans Existant
9. Management de la Qualité et Normalisation Master 2 ans Existant
10.       Biologie Appliquée et Modélisation des Systèmes Biologiques ; spécialité : Biologie Moléculaire & Génie Génétique Master 2 ans Existant

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